C’est quoi un transitaire en Douane ? [GUIDE COMPLET 2024]

Sommaire

 

Vous avez déjà entendu des transitaires en douane ou courtier en douane. 

Quelles sont leurs fonctions ? Leurs différences ? Pourquoi faire appel à leurs services ? Comment bien les choisir ?

De nombreuses questions qui ne resteront pas sans réponse grâce à notre guide complet sur le sujet ! Bonne lecture

 

TRANSITAIRE VS COURTIER EN DOUANE : QUELLE EST LA DIFFÉRENCE ?

 

Rôles du transitaire

 

De nombreux exportateurs, surtout les débutants, supposent que les transitaires et les courtiers en douane sont deux noms qui signifient la même chose. Ce n’est pas du tout le cas.

C’est pourquoi j’ai demandé à Jean Perri, associé directeur de Sino Shipping à Hong Kong, de partager ses connaissances sur le sujet.

Jean, qui travaille dans le secteur de la logistique depuis 2009, explique les différences entre les transitaires et les courtiers en douane, ainsi que les cas d’utilisation pour les deux.

 

Transitaire :  définition

 

Les transitaires sont définis comme des experts liés à la chaîne d’approvisionnement qui se concentrent sur la logistique et le transport physique des marchandises.

Ils sont en contact avec tous les acteurs du processus d’exportation.

Ces acteurs sont généralement des spécialistes du transport par camion, par bateau, par avion ou par combinaison de ces moyens. Les transitaires sont chargés de rassembler et de remplir divers documents et dépôts de conformité.

Jean donne l’exemple d’un transitaire comme « agent de voyage pour les marchandises », une entité tierce qui organise et facilite l’ensemble du voyage, y compris la paperasse et la documentation.

 

Courtier en douane : définition

 

Selon le ministère de la sécurité intérieure, un courtier en douane est défini comme un particulier, une société de personnes, une association ou une société, autorisée, réglementée et habilitée par le service des douanes à aider les importateurs et les exportateurs à satisfaire aux exigences du gouvernement français en matière d’importations et d’exportations (formalités de dédouanement).

Les courtiers soumettent les informations nécessaires et les paiements appropriés au service des douanes françaises au nom de leurs clients et en échange de rémunération pour ce service.

Ils doivent avoir une expertise dans les procédures d’entrée, les conditions d’admissibilité, le classement, l’évaluation des tarifs de droits de douane, les taxes et les frais applicables aux marchandises importées.

Un courtier en douane est un terme spécifique utilisé pour identifier l’intermédiaire entre l’importateur et le service des douanes du gouvernement du pays d’importation.

 

Comprendre la différence entre les transitaires et les courtiers en douane

– Le terme « transitaire » est très large, alors que celui de « courtier en douane » est très spécifique.

– De nombreux transitaires peuvent également être courtiers en douane (ou avoir accès à des services de courtage), mais tous les courtiers en douane ne sont pas des transitaires.

– Les courtiers en douane se concentrent sur l’aspect importation d’une transaction d’exportation. Les exportateurs n’ont pas généralement pas besoin d’un courtier en douane parce qu’ils expédient des marchandises hors du pays.

– Le transitaire d’un exportateur peut collaborer avec un courtier en douane afin de faciliter les problèmes liés à la transaction/la marchandise.

 

Cas concrets

Voici quelques exemples concrets pour différencier un transitaire et un courtier en douane.

Exemple 1 :

Un exportateur chinois veut envoyer une palette de matériel en France.

Son transitaire lui fournit un devis pour l’expédition et lui demande si le client français a un courtier en douane.

Il répond par l’affirmative, de sorte que le transitaire ne s’occupe que de l’expédition.

L’exportateur, en collaboration avec l’importateur, devra convenir par contrat des conditions de vente (les Incoterms) et des détails de la transaction, y compris l’embauche d’un courtier en douane.

Dans cet exemple, le transitaire et le courtier en douane sont deux entités distinctes ; l’exportateur doit gérer à la fois son partenariat avec le transitaire et la transaction avec l’importateur.

Exemple 2 :

Dans cet exemple, l’exportateur répond plutôt que le client français n’a pas de courtier en douane.

Le transitaire demande donc à l’exportateur s’il souhaite que le transitaire l’aide à dédouaner en France.

L’exportateur répond par l’affirmative, ce qui modifie la transaction pour le transitaire ; désormais, au lieu de se contenter de gérer l’expédition en France, le transitaire gère l’expédition et s’occupe du dédouanement.

Cela inclut le paiement des droits, des taxes et de tout ce qui est lié à l’importation de marchandises depuis la Chine vers la France.

En s’associant avec un courtier en douane français, le transitaire offre à son client un service complet (car le client n’a pas à s’adresser au courtier en douane). Dans cet exemple, le matériel sera livré sans que l’exportateur n’ait à effectuer de travail supplémentaire du côté de l’importation.

 

Choisissez bien votre transporteur international

 

Quel que soit l’itinéraire que vous choisissez dans votre transaction d’exportation, un bon partenaire de transport est important.

La logistique du transport maritime peut être difficile, minutieuse et rigoureuse, et il est presque toujours préférable de confier ces transactions à un expert.

Un bon partenaire vous rappellera également que vous êtes responsable de vos exportations et fera en sorte de vous inclure dans les procédures, en particulier lorsqu’il s’agit de remplir vos documents d’exportation. (Les critères pour les importateurs qui envisagent de faire appel à un courtier en douane sont très similaires).

Vous pouvez en savoir plus sur : le choix des meilleurs transitaires en France

 

LES FONCTIONS ET L’IMPORTANCE D’UN COURTIER EN DOUANE

 

Le transport de marchandises est une industrie très complexe et parfois coûteuse.

Les transporteurs maritimes et aériens appliquent des frais si les délais ne sont pas respectés, si des corrections doivent être apportées aux documents après le départ du navire, ou si le conteneur n’est pas retourné dans les jours convenus.

De plus, les terminaux appliquent leurs propres frais pour les opérations liées aux conteneurs, par exemple, si le conteneur reste sur place plus longtemps que prévu, s’il doit être retiré prématurément ou s’il doit être déplacé.

Comprendre les exigences et les procédures mises en œuvre par les terminaux et les transporteurs n’est pas toujours évident, mais sachez que les acteurs les plus puissants de la logistique sont les gouvernements, tant au niveau national qu’international.

 

Les règles et réglementations mises en place par les douanes (à l’origine et à destination) sont très compliquées

 

Si ces lois ne sont pas correctement respectées, cela pourrait entraîner de lourdes amendes, la cargaison pourrait être placée dans des cales d’inspection (ce qui entraînerait par la suite des frais supplémentaires élevés de détention), ou les matériaux pourraient être saisis et entièrement détruits.

Afin d’éviter ce genre d’histoire avec le service des douanes et de la protection des frontières, de nombreux expéditeurs choisissent de faire appel à un courtier en douane.

 

Qu’est-ce qu’un courtier en douane ?

 

Il s’agit d’une personne autorisée à aider les importateurs et les exportateurs à assurer le respect total de la législation fédérale.

Tous les pays qui importent et exportent des marchandises ont des lois différentes en fonction de leurs intérêts nationaux.

Les États-Unis, par exemple, ont interdit au niveau fédéral l’importation des œufs Kinder de Ferrero, car le petit jouet qu’ils contiennent est considéré comme un risque d’étouffement.

Si les importateurs (et même les voyageurs) sont trouvés avec ce produit, ils risquent une amende pouvant aller jusqu’à 2 500 dollars par œuf. C’est pour vous dire.

La mémorisation de toutes les réglementations de chaque pays, en plus de celles mises en œuvre par les terminaux, les transporteurs et toutes les autres parties impliquées dans l’importation/exportation de marchandises, est presque impossible.

Les courtiers en douane sont donc très importants pour ceux qui ne sont pas experts en la matière.

 

Les courtiers en douane aident leurs clients en assurant la liaison entre les expéditeurs et les organismes gouvernementaux

 

Ils s’assurent que les envois répondent à toutes les exigences légales, organisent et soumettent les documents nécessaires, examinent les listes de colisage, les factures commerciales, pour vérifier que les taxes et les droits ont été correctement calculés et payés.

Un courtier en douane s’assurera que les marchandises sont correctement classées avec le code harmonisé (HS Code) approprié, permettant à leurs clients de payer les taxes et les droits les plus bas possibles.

Étant donné que les courtiers en douane travaillent au nom de l’importateur, ils doivent avoir en leur possession une procuration en douane valide de l’importateur.

Ils opèrent également avec une responsabilité conjointe et solidaire avec l’importateur.

Par conséquent, s’ils sont reconnus coupables de fraude ou de négligence, les deux parties peuvent être tenues de partager l’amende.

De nombreux NVOCC et transitaires disposent de courtiers en douane internes ou font appel à des agences de courtiers en douane au sein de leur réseau, afin de garantir le meilleur service possible à leurs clients.

 

POURQUOI MANDATER UN TRANSITAIRE COURTIER EN DOUANE ?

 

Généralement, il n’y a pas d’obligation légale pour les importateurs d’engager un courtier en douane agréé pour dédouaner les importations.

Cela dit, de nombreux importateurs choisissent d’utiliser les services de courtiers en douane afin que leurs marchandises soient importées sans encombre et sans retard.

Suivez nos instructions pour savoir quand il est nécessaire d’utiliser un courtier en douane.

 

Si vous importez depuis la Chine

 

L’importation en provenance de Chine est une activité qui évolue rapidement.

Vous devez faire vos recherches et calculer correctement vos coûts d’importation pour que votre marge bénéficiaire soit optimale.

L’importation en provenance d’Europe n’est pas compliquée si vous avez un courtier en douane qui travaille pour vous, qui surveille votre expédition et qui remplit les documents appropriés.

 

Quels documents sont requis ?

 

Les ressources sont essentielles pour les importateurs.

Si vous recherchez les ressources dont vous avez besoin pour importer des marchandises avec succès, voici les documents à connaître et à avoir :

– Une facture commerciale indiquant le prix d’achat, le pays d’origine et le classement tarifaire HS

– Une liste de colisage détaillant vos importations

– Un connaissement (Bill of lading) qui liste les marchandises sous la forme d’un reçu

– Un avis d’arrivée de votre agent

 

LES 10 PRINCIPAUX SERVICES DU COURTIER EN DOUANE 

 

 

Les importateurs qui ne sont pas familiarisés avec la terminologie et les procédures appropriées peuvent avoir du mal à obtenir le dédouanement des importations.

Les services de courtage en douane suivants peuvent être assurés par un courtier en douane :

  • Interface de courtage automatisée
  • Services de réduction des droits de douane
  • Transfert électronique
  • Cautionnements douaniers
  • Pré-délivrance des envois
  • Dépôt à distance
  • Autres rapports d’agences gouvernementales

Parmi les services de conformité qui peuvent être assurés par les courtiers en douane, on peut citer :

  • Examen du classement tarifaire
  • Soutien à la conformité
  • Services d’entrée par la poste

COMMENT BIEN CHOISIR SON DÉCLARANT EN DOUANE  ?

 

Travailler avec un courtier en douane agréé est le meilleur moyen de s’assurer que vos documents d’importation sont correctement remplis et d’éviter les pénalités.

Les courtiers en douane peuvent aider vos importations à arriver en toute sécurité et à déposer vos documents et vos déclarations en douane auprès des autorités douanières.

Les courtiers en douane vous permettent d’avoir l’esprit tranquille tout en évitant les obstacles liés aux procédures d’importation.

Sino-Shipping dispose de courtiers en douane agréés expérimentés qui peuvent déposer votre déclaration de sécurité à l’importation (ISF) et d’autres informations relatives à l’entrée des marchandises auprès des agents des douanes.

Nos services de courtage en douane à valeur ajoutée sont fournis pour assurer le succès du dédouanement des importations.

Demandez un devis dès aujourd’hui pour commencer.

 

A/ Cotation de fret : soyez prêt

 

Le fret étape par étape

 

Deux semaines avant que votre commande soit prête, vous devez arranger le transport, voici les étapes primordiales :

 

  • RESTRICTIONS :

AVANT D’IMPORTER VOS PRODUITS, VÉRIFIEZ BIEN LES RESTRICTIONS IMPOSÉES SOIT PAR LE GOUVERNEMENT, SOIT PAR LES DOUANES

Exemple: Les produits non normées CE, ne peuvent être importés.

Vous devez aussi être en conformité au niveau palettisation et étiquetage.

Exemple: Amazon a un code strict, vérifier bien l’emballage avant d’acheter.

 

  • INCOTERMS :

Lors de la négociation, négociez aussi l’Incoterm et ces conditions préalables.

Conseils: Acheter en FOB et maitriser cet incoterm 

Vous souhaitez avoir davantage d’information sur le sujet ? N’hésitez pas à vous rendre sur notre article dédié.

 

  • DOCUMENTS :

N’hésitez pas à demander à votre fournisseur des documents, comme le CI (facture commerciale), liste de colisage, et parfois le COO (Pays d’origine), MSDS (pour les marchandises dangereuses) et le certificat de fumigation (en fonction des produits).

Exemple: Tout produit electronique doit avoir un rapport de test afin d’etre importé en UE.

 

  • DEMANDE DE COTATION :

N’oublier pas votre liste de vérification (check list), et soyez sûr que toutes les étapes (douane import ou livraison) soit inclus.

Maitrisez les différents INCOTERM !

Conseils: Demandez du porte à porte afin de maîtriser tout vos coûts. 

 

  • MODE DE TRANSPORT :

Fret aérien ou maritime, choisissez-le en fonction du ratio prix/délai. Prix vs Temps : Quel est pour vous la métrique première ?

Nous verrons les avantages et les inconvenients de chaque méthode de transport. 

 

  • COMPRÉHENSION :

Maitrisez bien la cotation et soyez sûr de tout comprendre, y compris les charges plus inédites (Fuel, Caf/Baf, piraterie…). Posez des questions sans hésiter.

 

  • ENGAGEMENT :

Signez tous les documents nécessaires pour permettre à votre transitaire de s’occuper de vos marchandise (Mandat de représentation en douane, certificat de cession, etc…)

 

  • DOUANE UE :

Soyez sûr de savoir à l’avance combien de droit de douane et taxes vous allez payer.

Exemple: Grace aux HS code de vos produits (normalement fourni par votre fournisseur), vous pouvez savoir le taux de taxation exact.

 

  • PAIEMENT :

Quelle méthode de paiement allez-vous utiliser ? Si vous commandez régulièrement, des solutions existent pour ne pas payer des frais énormes.

Nous verrons plus loin toutes les méthodes de paiement avec leurs avantages/inconvénient. 

 

  • VERIFICATION DES DOCUMENTS :

Vérifiez bien tous les documents, et si vous n’êtes pas un expert, faites vous aider, car s’il y a un problème sur les documents, vous serez le payeur.

Nous verrons plus loin tous les documents à vérifier ainsi qu’une grille de lecture efficace pour chaque importateurs. 

 

  • COMMUNICATION :

Communiquez le plus possible avec votre transitaire, sur les dates de départ, d’arrivée, la douane, etc… il doit vous tenir informé.

Mais alors comment bien communiquer avec son transporteur ? c’est ce que nous verrons en détails par la suite.

 

  • AMAZON PREREQUIS :

Soyez bien sûr que votre transitaire suive bien les recommandations d’Amazon en terme d’inventaire, réservation et livraison.

Amazon FBA est une option intéressante, nous allons décortiquer ce modèle afin que vous y voyez plus clair.

 

Le métier de transitaire

 

Un transitaire ou un commissionnaire de transport est une société spécialisée qui gère le transport international de vos marchandises selon vos besoins.

Ils sont en quelque sorte une agence de voyage pour vos marchandises, et s’occupe aussi de la partie juridique et administrative.

SINO Shipping va beaucoup plus loin, mais là n’est pas le sujet.

Il y a énormément de moyens pour transporter les marchandises, et ce chapitre va en faire le résumé.

Les services et l’assistance d’un transitaire : Il existe diffèrent type de transitaire, des tous petits aux multinationales.

En Chine, il y a les locaux, souvent assez petit et flexible, et les gros transitaires qui gèrent uniquement les gros volumes.

SINO Shipping se situe au milieu et propose des services inédit (pour les francophones) 

Voici ce que SINO Shipping peut faire pour vous :

 

➢ Nous offrons des conseils d’experts, notamment sur la documentation et la mise aux normes, afin que vous ne soyez pas pénalisé par les autorités compétentes.

➢ Préparation de tous les documents, effectuer les réservations d’espaces.

➢ Vous représenter auprès des acteurs du transport international, comme les compagnies maritimes, aériennes, les autorités douanières ou même les autres transitaires.

➢ Régler les problèmes si cela se passe mal et ainsi vous éviter de nombreux cauchemars.

➢ Vous tenir au courant sur l’avancée du transport, et vous donner des estimations sur le départ, l’arrivée, la livraison, etc…

Le transitaire est-il aussi déclarant en douane ? 

Si vous voulez, SINO Shipping peut être votre déclarant en douane, car nous avons les licences et l’expérience nécessaire.

Pas la peine de mandater un nouvel acteur, préférez le tout compris.

Si vous avez un déclarant en douane attitrée, alors nous travaillerons avec lui. Dans de rare cas, l’importateur dédouane lui- même ces marchandises, mais nous déconseillons cela au débutant ou aux hommes d’affaire pressés.

En résumé :

 
    • Un transitaire est un expert du transport international et compose de nombreux corps de métier.
    • Quand vous négociez avec un fournisseur, laissez le transitaire gérer la partie transport, chacun son métier et son domaine d’expertise. De plus cela sécurisera votre envoi.
    • Le prix est important, oui, mais pas crucial dans le choix d’un transporteur. Si vous choisissez le moins cher, ne soyez pas étonné de rencontrer de graves problèmes, notamment à l’arrivée.
    • Considérez plus le service, la communication et l’implication de votre interlocuteur.

Pour plus de lecture :

 

Choisir son transitaire en Chine

Transitaire maritime en France

Transitaire aérien en France

Eviter les arnaques de transitaire

B/ Comment faire une demande de devis ?

 

Quote

 

Dans ce chapitre, nous couvrirons tous les détails sur la demande de devis. Comment la faire de manière professionnelle et comment la comprendre.

 

Quel est le bon moment pour demander un devis ? 

 

Le meilleur délai est 2 semaines avant que votre expédition soit prête. Ainsi vous pourrez comparer différentes offres. Aussi vous verrez qui ne répond pas et qui est fiable.

Demandez à votre fournisseur une copie de documents comme la facture et l’inventaire.

Si vous pouvez demander aussi le certificat d’origine ou encore les MSDS (Pour matière dangereuses).

Vous aurez besoin de ces documents après avoir accepté une offre de fret. Chez SINO Shipping, on rentre directement en contact avec vos fournisseurs et on leur demande tout.

Un bon transitaire vous posera des questions sur votre fournisseur, le volume, le poids, la nature des marchandises, l’adresse de départ, d’arrivée, les conditions de chargement et de déchargement.

Si vous optez pour du porte à porte (DAP), alors vous devrez fournir des informations très précises, une adresse seule ne suffit pas, il nous faut savoir les conditions d’accès, entrepôt, usine, matériel de manutention nécessaire, arrêtes municipaux… etc.

 

Voici une liste exhaustive de ce que vous devez vérifier :

Le volume en m3 (CBM en anglais) :

 

Il doit être mentionné très précisément sur la liste de colisage. Il servira de base calcul pour le transitaire qui ne peut pas vous coter sans volume.

 

Date de mise à disposition de la marchandise :

 

C’est la date à laquelle votre fournisseur indique être prêt à vous livrer la marchandise, vous commencerez ainsi à contacter des transitaires en fonction de cette date.

 

Mode de transport :

 

LCL, FCL, Aérien ou multimodal, vous serez le décideur, mais le transitaire vous conseillera en fonction de la nature de votre expédition. La meilleure option n’est pas forcement celle que vous pensez, nous verrons sa plus tard.

 

Description officielle du produit :

 

Elle figure sur la facture commerciale ou sur une fiche technique.

 

Valeur de la marchandise :

 

Le transitaire en a besoin pour assurer la marchandise (et éventuellement vous donner une estimation des taxes).

 

TARIF (HS CODE en anglais) :

 

C’est le code douanier du produit, il est composé de nombreux numéro et le connaitre vous permet de savoir précisément le taux de taxes.

En Union européenne ce système est harmonisé.

Avoir une nomenclature douanière précise évite de nombreuses surprises.

 

Assurance Fret :

 

Pas obligatoire, mais très fortement recommandée. SINO Shipping l’inclut systématiquement, à moins que vous demandiez le contraire.

Le transport comporte des phases de manutention délicate, et assurer ces marchandises vous permet de faire du business l’esprit tranquille.

 

Incoterms :

 

Le fameux contrat de responsabilité d’un transport international, en Chine, préférez EXW ou FOB pas plus, sinon c’est hors contrôle.

 

Date de départ et d’arrivée :

 

Un transitaire doit être en mesure de vous donner une date de départ rapidement.

Ainsi vous obtiendrez aussi la date d’arrivée, estimée, oui car toutes ces dates sont toutes des prévisions, et non une science exacte.

 

Astuces:

 

Utilisez le formulaire de contact du site et essayez d’être le plus précis possible, afin d’obtenir un devis rapidement.

Le transitaire sous traite certains services comme l’Assurance, ou des services spéciaux, mais il reste votre meilleur allié.

En cas de litige avec l’assurance un transitaire doit être en mesure de donner tous les documents, ensuite, le dossier sera directement traité entre l’assureur et l’assurée.

Si vous avez des pièces jointes, envoyez-les par mail, éviter les mails trop courts, pour notre part nous recevons des centaines de mails tous les jours, alors nous préférons les clients connaisseurs et c’est pour ça que l’on vous forme gratuitement.

En moyenne un bon transitaire doit être en mesure de vous répondre sous 24 heures. Pour l’heure, considérez le décalage horaire, il y a 6-7 heure de décalage entre la France et la Chine.

 

Nos conseils

 

Evitez les comparateurs de fret :

 

Ce sont des usines de génération de devis en ligne, leur unique but est de le vendre à un transitaire qui ira vous vendre monts et merveilles et qui disparaitra aussitôt.

Ce cas n’est pas isolé, beaucoup se font arnaquer, pour la sécurité, préférez un transitaire présent en chine mais AUSSI dans votre pays. 

 

Choisir la bonne cotation, le bon transitaire :

 

Vous aurez du mal car les cotations sont différentes, les appellations aussi, en réalité, vous devez regarder le prix total et les termes et conditions.

Si trop d’erreur ou si un chiffrage pas clair, éloignez-vous.

Chez SINO Shipping, nos prix sont clairs et nous faisons un point par téléphone avec nos clients pour être sûr que tout est parfaitement transparent. 

 

Confirmez la réservation :

 

Une fois la cotation acceptée, le transitaire vous donnera une date de réservation qu’il faudra accepter, refuser, ou décaler.

En effet nous devons réserver un espace sur un bateau ou sur un avion le plus tôt possible, afin d’être sûr d’avoir la place pour vos marchandises.

 

En résumé :

 
  • Demandez tous les documents à votre fournisseur, comme la facture commerciale, l’inventaire, les rapports d’essai, ou encore les fiches techniques ou autre documents inhérent à vos produits
  • Demandez à plusieurs transitaires, et comparez.
  • Vérifiez les avis, demandez à des importateurs ayant la même taille que vous de vous donner des recommandations.

Pour plus de lecture :

 

Conteneur Chine – France : Prix, délais, volume, régulations

➢ Comment importer de Chine en 2019?

 

C/ Mode de transport

 

transport multi-modal

 

Transport Express :

 

C’est la même technique que vous utilisez quand vous commandez un produit sur internet.

C’est un moyen rapide et très pratique de recevoir un colis.

Cette option est réservée au petit volume et aux poids faibles.

Beaucoup de choix, mais le marché est largement dominé par DHL, UPS, FEDEX et TNT.

 

Fret aérien :

 

Il ressemble au transport express, avec des méthodes plus optimisées notamment au niveau douanier.

Le fret par avion est moins automatisé que l’express mais reste plus facile à gérer que le fret maritime.

Plus rapide et surtout beaucoup plus moins risqué pour vos marchandises, car moins de manutention que sur un bateau.

Certains produits comme les produits dangereux peuvent être refusé par les compagnie aérienne (à vérifier au cas par cas).

 

Fret maritime :

 

Le fret maritime est, de manière générale, moins cher que le fret aérien.

Il est aussi plus long, moins cher, et soumis aux aléas du transport par bateau (port congestionné, mauvaise météo, etc..).

Il peut être risqué si vous avez une date de livraison très précise ou un évènement à ne pas louper (foire, marché, exhibition…).

En fonction du pays d’arrivée, il y a des lignes directes avec plus ou moins de transbordement.

L’Europe est très bien desservi, et l’Afrique commence à l’être. Un autre point positif est l’émission de CO2 qui est moindre par bateau que par Avion.

 

Fret ferroviaire :

 

Le transport par train représente un juste milieu entre le fret maritime et le fret aérien, d’un point de vue délai mais aussi au niveau du prix.

Le fret ferroviaire est une méthode qui prend de l’ampleur et qui ne cesse de s’optimiser, il est donc judicieux de garder un oeil sur cette solution.

 

Comment être sûr de bien choisir ?

 

EXPRESS 1-3 Jours < 50 Kg : Limite de taille

AERIEN 3-7 jours 50 – 500 Kg : Beaucoup d’objets interdits

MARITIME 40-45 jours > 500 Kg : Risque de retard

FERROVIAIRE 22-26 jours > 500 Kg : Instable (prix/délai)

Ces informations sont valables pour un transport entre la Chine et l’Europe (notamment la France, la Belgique ou la Suisse)

Il n’est pas toujours facile de faire un choix, mais de manière générale, nous vous conseillons au mieux en fonction du combo POIDS / VOLUME / DELAI / BUDGET afin de vous offrir le meilleur et vous aider à développer votre business, voire à l’automatiser.

 

En résumé :

 
  • La règle est que le maritime est moins rapide et moins cher. L’aérien est plus rapide et plus cher. Dans certains cas, le fret aérien peut être moins cher ou au même prix que le fret maritime.
  • Tous ces chiffres envoyés dans ce chapitre peuvent ne pas correspondre à une situation donnée. Nos équipes vérifieront avec vous afin d’optimiser la chaine logistique

Plus de lecture : Vous avez besoin de plus d’informations sur les modes de transport ?

 

N’hésitez pas à checker nos pages dédiés :

➢ Fret maritime

➢ Fret aérien

➢ Fret Express

➢ Fret Multi modal

➢ Fret ferroviaire

 

D/ Assurance Cargo

 

 

En ce moment, vous ne pensez surement pas à l’assurance de vos marchandises.

Mais c’est une erreur, beaucoup y pensent trop tard.

Cela peut paraitre compliqué, mais en vrai cela est très facile, comme le prouve ce chapitre.

 

OPTION 1 – Ne pas assurer ces marchandises

 

Vous n’assurez pas vos marchandises, et, en cas de litige, vous vous retournerez contre la compagnie (aérienne ou maritime).

Les termes et conditions des compagnies aériennes peuvent compenser un litige à hauteur de 2 Euros/kilos, et 500 Euros par unité (container ou palette).

Autrement dit c’est assez faible.

De plus, même si vous montez un dossier, vous n’êtes pas sûr d’être remboursé. Cette procédure sans garantie vous prendra du temps et de l’énergie. S’en tenir uniquement au terme et conditions des compagnies est très risqué.

 

OPTION 2 – Assurer ces marchandises :

 

Cette option vous permet d’avoir une couverture en cas de vol, casse et perte.

Comme votre maison ou votre voiture, rendez l’assurance obligatoire, et importer de manière sure, avec en tête la gestion des risques.

Honnêtement, l’assurance ça coûte vraiment pas cher, alors pourquoi ne pas en souscrire une ?

  • Vous n’avez pas à comparer les taux d’assurance, car en réalité, les prix sont presque les mêmes. Passez par votre transitaire. Il vous suffit de demander que vos biens soit assurer, ils le seront dans l’immédiat, ni délai, ni effort à fournir.
  • Acheter l’assurance avant le départ de vos marchandises et préférez une option complète porte à porte.

Couverture :

 

En fonction des assurance le taux varie, mais très peu, en moyenne les assureurs couvrent 80-90 % de la valeur totale de la marchandise déclarée sur les documents officiels.

En cas de litige, la procédure est simple, fournir tous les documents à l’assurance et attendre.

 

Nos conseils :

 

Demandez à votre transitaire de vous fournir une copie des termes et conditions et/ou du contrat d’assurance.

Même si c’est souvent très dur à comprendre, vous serez sûr que l’assurance a était prise et vous aurez un contact en cas de litiges.

 

En résumé :

 
  • L’assurance est obligatoire pour tout entrepreneur sérieux
  • Il vous suffit de demander à votre transitaire de la souscrire

E/ Livraison

 

livraison amazon fba

 

Le transport est l’une des composantes fondamentales du E- Commerce, un élément qui influera directement sur vos coûts et la satisfaction client.

Il est donc important de considérer cette étape qui sera dans tous les cas indispensable.

Quel type de prestataire dois-je contacter ? Comment préparer ma livraison ? Comment se passe le dédouanement ? Comment protéger mes produits ? …

C’est ce que nous allons voir dans cette partie.

Ce chapitre couvrira les bases du transport internationales : qui sont les principaux acteurs, leurs rôles et la terminologie spécifique à cette industrie qui peut parfois sembler complexe.

Ces bases du transport représentent le béaba que tout importateur/exportateur devrait connaître.

Elles vous permettront de savoir communiquer avec vos partenaires de manière professionnelle, chose qui n’est pas négligeable lorsqu’on passe à l’heure des négociations…

 

Les acteurs du marché et leurs rôles

Les compagnies maritimes/aériennes :

 

Ce sont les mastodontes de la logistique internationale, ceux qui déplacent les millions de mètres cubes d’un pays à un autres tous les jours.

Les compagnies aériennes ont généralement un département de cargo.

C’est pas exemple le cas de la compagnie Air France KLM avec leur service cargo que vous trouverez sur la page suivante : Air France Cargo

Les compagnies maritimes sont peu nombreuses sur le marché mondial.

En effet, on estime que les 10 plus grandes compagnies maritimes contrôleraient environs 85% du fret maritimes.

 

Les transitaires :

 

Le but d’un transitaire est tout simplement de mettre en place une solution logistique adapté aux besoins du client : tant d’un point de vue logistique que financier.

Son rôle est ainsi de mettre en relation les différents acteurs qui interviendront le long de votre expédition : l’emballage, le stockage, le fret aérien/maritime, le dédouanement…

 

F/ L’évaluation du rôle du transitaire 

 

Le transit a été le secteur d’activité de prédilection des expéditeurs qui souhaitent transporter des marchandises vers les marchés internationaux. 

L’industrie du transport de marchandises s’est fortement développé après la Seconde Guerre mondiale, au moment de la reconstruction du monde. Les océans vivaient de commerce.

Produits alimentaires, matériaux de construction, etc. – les produits de la vie ont remplacé les produits de la guerre.

Les fabricants et les expéditeurs devaient acheminer toutes ces marchandises vers les marchés internationaux.

Cependant, les entreprises qui fabriquaient ces marchandises n’étaient souvent pas des experts en transport et en logistique.

Il fallait les aider à acheminer leurs marchandises vers un port, à bord d’un navire, et créer les documents nécessaires pour les expédier légalement, efficacement et en toute sécurité vers leurs.

Le transitaire est agréé par la Commission maritime fédérale et peut agir en tant qu’agent pour l’expédition des marchandises.

Il est important de reconnaître que le fabricant des marchandises n’est pas toujours l’expéditeur.

Selon les conditions de vente, l’expéditeur peut acheter les marchandises au fabricant et être responsable de l’organisation du transport des marchandises vers le client.

Les banques sont généralement très impliquées dans ces transactions, de sorte que les documents de transport terrestre et maritime sont toujours d’une grande importance pour éviter des retards inutiles et des coûts supplémentaires.

De nombreux vendeurs sont impliqués, et doivent être payés rapidement.

Les expéditeurs ne sont pas toujours équipés pour gérer toutes ces tâches. Ils emploient donc un transitaire spécialisé dans ces services.

Il existe un secteur du transport de marchandises dans la plupart des pays développés.

Les transitaires européens ont été les premiers, d’après mon expérience, à commencer à établir des bureaux aux États-Unis.

Ils offraient aux expéditeurs la possibilité d’avoir la même société de transitaires aux deux extrémités de la transaction.

Dans certains cas, les grands transitaires étrangers achetaient des transitaires américains existants qui avaient des comptes établis.

 

Les transitaires aident généralement l’expéditeur à choisir le transporteur maritime

 

Ceci en fonction du programme de navigation, de la réputation du service, des tarif de fret maritime et d’autres facteurs.

Dans certains cas, le transitaire négocie les tarifs du fret maritime avec le transporteur maritime au nom de l’expéditeur.

Le transitaire organise le transport terrestre, qui peut être effectué par camion, par train ou par péniche.

Cette dernière était assez répandue avant l’avènement du trafic de conteneurs tel que nous le connaissons aujourd’hui.

Le transport de marchandises en vrac nécessitait beaucoup plus de manutention et était sujet à plus de dommages ou de pertes.

Dans le cas des cargaisons en vrac comme les céréales, le transitaire était également impliqué dans l’organisation des inspections et l’échantillonnage des cargaisons.

Le prélèvement d’échantillons avant le chargement est essentiel pour vérifier si la marchandise est conforme.

Cela peut s’appliquer à tous les types de cargaisons en vrac, y compris les liquides.

Les transitaires devaient réserver un espace auprès d’un transporteur maritime et confirmer les détails de l’expédition, avec la date de livraison de la marchandise dans les installations du transporteur.

Un ordre d’accostage/réception à quai était préparé avec tous les détails de l’expédition, y compris les informations sur le transporteur terrestre, le port de déchargement.

Une description complète de la cargaison était aussi demandée, comprenant la marchandise, le type d’emballage, le nombre de colis, les dimensions et le poids.

Les mesures de la cargaison étaient, et sont toujours, essentielles pour les expéditions de marchandises en vrac, car de nombreux tarifs de fret maritime étaient basés sur le poids ou la mesure.

La plupart des mesures dans les années 1960 étaient effectuées à l’aide d’un mètre dont la première extrémité était munie d’un bout en métal pour accrocher l’extrémité de la cargaison.

Les dimensions étaient enregistrées sur un papier qui était ensuite remis au chauffeur du camion et envoyé au bureau du transporteur maritime.

Le comptage des colis était également essentiel car la quantité est toujours vérifiée par les douanes dans le monde entier pour faciliter toute réclamation en cas de pénurie, etc.

Une copie était envoyée au bureau du transitaire et tout litige concernant les mesures, l’état de la cargaison ou tout éventuel problème était réglé entre les parties avant le chargement.

Cette méthode est toujours utilisée pour les expéditions de marchandises diverses.

Certaines cargaisons étaient livrées par rail dans des wagons couverts qui étaient placés dans les hangars des terminaux maritimes.

Les transitaires organisaient le déchargement des cargaisons par rail avec leur propre personnel.

Certains transitaires disposaient de « dépôts d’engins » où étaient stockés le matériel nécessaire au déchargement des wagons.

Comme l’expéditeur des marchandises n’était pas toujours situé dans le port de chargement ou à proximité, le transitaire était « l’œil » de l’expéditeur  sur place.

 

Les expéditions par conteneurs ont éliminé une grande partie de ce problème

 

Le transporteur maritime reçoit le conteneur sur la base de la quantité, de l’état et de la description de la cargaison dans le conteneur comme « transmis » par l’expéditeur.

Dans le cas des expéditions de marchandises dangereuses, le transitaire fournit tous les documents nécessaires avec les informations requises sur les matières dangereuses (généralement transmises par le fabricant).

Le marquage et l’étiquetage appropriés pour ce type de cargaison sont essentiels.

Le transitaire doit préparer et fournir le connaissement (Bill of Lading) maritime.

Il s’agit du document essentiel pour le transport maritime des marchandises et, dans la plupart des cas, il représente le contrat de transport.

Il contient une description correcte des marchandises, telles qu’elles sont « transmises » par l’expéditeur, ainsi que toutes les autres informations pertinentes, notamment sur l’expéditeur, le destinataire, le nom du navire, le numéro de voyage, le pavillon, le port de chargement et de déchargement. 

Dans les années 1960 et 1970, tout cela était sur papier et de nombreuses copies étaient produites pour toutes les parties impliquées dans la transaction.

L’exactitude des informations, en particulier si une lettre de crédit était en jeu, était essentielle pour que l’expéditeur et le transitaire puissent traiter avec la banque concernée sans retards ni coûts supplémentaires.

Si l’envoi est traité sur une base intermodale, l’origine et la destination finale sont indiquées.

Les problèmes d’état et autres remarques doivent figurer sur le connaissement, ces remarques sont essentielles pour le traitement des réclamations concernant le fret.

 

Un autre service important : l’assurance des marchandises

 

La plupart des connaissements maritimes fixent des limites aux réclamations.

Il est nécessaire que les expéditeurs aient une assurance de fret en cas de dommage ou de perte de la cargaison.

Il est toujours important de connaître les termes du connaissement.

Dans les années 1960 et 1970, il arrivait souvent que l’expéditeur verse au transitaire des fonds pour payer le fret maritime afin de faciliter la remise des connaissements.

Avec l’avènement de la banque électronique et des contrats de crédit, la situation a changé.

Aujourd’hui, la perspective d’utiliser des cryptomonnaies pour tous les paiements peut devenir une pratique courante lorsque la technologie de la blockchain est présente.

Cela inclut les paiements aux transporteurs terrestres et à tous les prestataires de services liés à l’expédition.

Les services de courrier international tels que nous les connaissons aujourd’hui et le transfert électronique de documents vers l’étranger n’existaient pas dans les années 60.

L’envoi rapide de documents était nécessaire pour que les documents arrivent au port de déchargement avant l’arrivée du navire au port de déchargement.

Les expéditions vers de nombreux pays d’Amérique latine nécessitaient la « légalisation » des connaissements le consul local du pays.

Cela permettait aux gouvernements du pays de destination de réglementer les marchandises.

Dans le cas des transits de courte durée, les documents étaient souvent placés à bord du navire avant le départ du port de chargement.

Dans certains cas, le navire devait attendre les documents.  Ça serait du jamais vu aujourd’hui.

Dans la dernière partie du 20e siècle, avec la domination croissante des conteneurs, les transporteurs maritimes ont commencé à proposer des tarifs intermodaux.

Avec ce type d’expédition, le transporteur maritime se chargeait du camionnage des conteneurs vides vers le point d’approvisionnement, et du retour du conteneur chargé vers le terminal du transporteur maritime.

Le transitaire n’avait donc plus besoin de prendre ces dispositions.

Si les services diminuent, les revenues aussi.

Les conteneurs ont éliminé la nécessité de la plupart des services de fret au port maritime, notamment : la manutention du fret, la mesure, le comptage, le marquage, l’échantillonnage, le recopiage, la réparation, qui sont nécessaires pour les expéditions de marchandises diverses.

 

Les documents sont désormais transmis par voie électronique

 

Et même la déclaration d’exportation de l’expéditeur au moyen du système AES.

Si l’expéditeur/fournisseur de la cargaison a accès à ce système, il peut déposer directement auprès du service des douanes et de la protection des frontières qui assure cette fonction.

Il existe des fournisseurs qui proposent ces services contre rémunération si le transitaire n’a pas accès à un logiciel d’archivage.

Récemment, les plus grands conteneurs ont commencé à utiliser la technologie de la blockchain pour incorporer tous les éléments de l’expédition, assemblés bout à bout, afin de fournir des transactions sécurisées et un service efficace et rapide.

Le transporteur optimise l’expédition en éliminant les retards inutiles et coûteux, et fournit un meilleur service. De grands transporteurs ont ainsi fait appel à des transitaires/courtiers en douane.

De plus, de grands commerçants en ligne proposent des services logistiques, notamment l’expédition et le camionnage, afin de rationaliser les expéditions et créer du profit supplémentaire.

L’un d’entre eux a laissé entendre qu’il serait possible d’acheter des navires océaniques pour concurrencer les transporteurs maritimes existants.

L’expédition demande plus d’expertise, mais elle n’est pas à l’abri des menaces extérieurs.

Les transporteurs de conteneurs en sont conscients et encourage les fabricants, les ingénieurs et d’autres parties à configurer les cargaisons pour qu’elles soient transportées dans des conteneurs – pour plus de sécurité, moins de dommages et un transport terrestre plus facile.

Ces dernières années, nous avons assisté à la consolidation de l’industrie des transporteurs de marchandises, en partie en raison de la migration vers les projets de nouveaux transporteurs indépendants.

Cela dit, Il y aura toujours des cargaisons lourdes et surdimensionnées qui nécessiteront tous les services associés aux marchandises diverses. 

Quel effet cela aurait-il sur l’industrie du transport et des douanes ?

Il est fort probable qu’une consolidation sera nécessaire pour la survie acteurs. 

 

Conclusion

 

De nombreux transitaires locaux ou régionaux ont été rachetés par des entreprises internationales ou ont été évincés.

Il existe même des technologies qui peuvent remplacer le personnel des navires par des navires autonomes.

Des camions autonomes livreront des conteneurs à des terminaux pilotés par ordinateur et chargeront les conteneurs sur des navires autonomes.

Les expéditions optimisées au maximum réduisent le besoin de grands entrepôts, et  l’intelligence artificielle gagne du terrain dans le transport maritime. Faudra-t-il toujours des personnes pour surveiller la technologie ? Nous l’espérons.

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