Fret Maritime : Comment calculer et réduire vos coûts ?

fret maritime
Sommaire

Le fret maritime est le pilier du commerce international et permet de transporter plus de 80% des marchandises échangées dans le monde. Véritable moteur de la mondialisation, il relie producteurs et consommateurs aux quatre coins du globe.

Néanmoins, la flambée des coûts et les retards de livraison sont devenus le cauchemar des importateurs. Entre envolée des prix du carburant, congestion des ports, pénurie de conteneurs et incertitudes géopolitiques, les tarifs de fret ont explosé ces dernières années. Résultat : des surcoûts importants et des délais rallongés qui mettent à mal les marges et la réactivité des entreprises.

Face à ces enjeux, il est grand temps d’agir et d’optimiser sa logistique maritime. C’est pourquoi dans cet article, nous vous révèlerons des solutions concrètes et efficaces pour réduire significativement vos coûts de transport, accélérer vos livraisons et sécuriser vos approvisionnements.

Alors prêt à prendre le large vers une logistique plus performante ? C’est parti !

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Comprendre les coûts du fret maritime

Comprendre les différents tarifs et les facteurs qui influencent les prix du fret maritime permet aux entreprises d’optimiser leur budget transport et de prendre des décisions éclairées. Décryptons ensemble la tarification de ce type de fret.

Décomposition des différents coûts du transport maritime

prix fret maritime

Une cotation de fret maritime se compose de plusieurs éléments distincts, qui s’additionnent pour former le coût total du transport. On retrouve ainsi les éléments suivants :

Le fret de base (ou BAS – Basic Ocean Freight) : c’est le coût fondamental facturé par la compagnie maritime pour acheminer un conteneur d’un port à un autre. Il varie selon le trajet, le type de conteneur (20′ ou 40′, dry ou reefer), et les volumes transportés. Pour un conteneur 20′ sec de la Chine vers l’Europe par exemple, le fret de base actuel se situe autour de 2000 dollars.

Les surcharges : elles s’ajoutent au fret de base pour couvrir divers coûts variables. On retrouve notamment le BAF (Bunker Adjustment Factor) qui répercute les variations du prix du carburant, le CAF (Currency Adjustment Factor) lié aux taux de change, ou encore les surcharges de congestion portuaire. Le BAF peut représenter jusqu’à 40% du fret de base en période de hausse des cours du pétrole.

Les frais annexes : ils englobent de multiples postes de coûts annexes, comme les frais de manutention au terminal (THC – Terminal Handling Charges), les frais de dossier (Doc Fee), les frais de dédouanement, les frais de livraison locale, etc.

D’autres frais peuvent également s’ajouter selon les spécificités de l’expédition :

  • frais de contrôle scanner
  • frais de stockage temporaire
  • frais de transport terrestre
  • frais de transit

Facteurs influençant le prix du fret maritime

paramètres prix fret maritime

Au-delà des éléments de coût directs, les tarifs de fret maritime sont soumis à de nombreux facteurs d’influence, parfois imprévisibles :

L’équilibre offre/demande : comme sur tout marché, les prix fluctuent selon le niveau de demande des chargeurs et les capacités de transport offertes par les armateurs. En cas de forte demande et de capacités limitées, les tarifs grimpent.

Le cours du pétrole : le carburant représente un poste de coût majeur pour les compagnies maritimes. Les variations des prix du baril se répercutent donc directement sur les taux de fret via le mécanisme des BAF.

La saisonnalité : les tarifs varient selon les pics d’activité liés aux saisons (été, fêtes de fin d’année) et aux cycles de production (récoltes agricoles, lancements de nouveaux produits high-tech). Les périodes de forte demande voient les prix s’envoler.

Les risques géopolitiques : les tensions internationales, comme les guerres ou le blocage de certains détroits stratégiques, perturbent les routes maritimes et renchérissent les coûts via des surcharges spécifiques (War Risk Surcharge par exemple).

Les réglementations environnementales : les nouvelles normes visant à réduire l’empreinte écologique du transport maritime, comme la limitation du taux de soufre dans les carburants, entraînent des surcoûts qui se répercutent sur les chargeurs.

Tableau comparatif des principaux ports mondiaux et français

Port Pays Volume conteneurs (EVP) Temps de transit vers l'Europe Coût moyen par conteneur 20' Principales destinations desservies
Shanghai Chine 47,3 millions 28-32 jours 2000 USD Europe, Amérique du Nord, Asie du Sud-Est
Ningbo-Zhoushan Chine 31,1 millions 28-32 jours 1900 USD Europe, Amérique du Nord, Asie du Sud-Est
Shenzhen Chine 28,8 millions 28-32 jours 2100 USD Europe, Amérique du Nord, Asie du Sud-Est
Singapour Singapour 37,6 millions 22-26 jours 1600 USD Europe, Moyen-Orient, Asie, Océanie
Mumbai Inde 6,9 millions 18-22 jours 1700 USD Europe, Moyen-Orient, Afrique
Jebel Ali (Dubaï) Émirats Arabes Unis 15,4 millions 16-20 jours 1500 USD Europe, Asie, Afrique, Moyen-Orient
Los Angeles États-Unis 10,7 millions 24-28 jours 2300 USD Asie, Europe, Amérique du Sud
New York/New Jersey États-Unis 8,1 millions 12-16 jours 2100 USD Europe, Asie, Amérique du Sud
Colon Panama 4,7 millions 12-16 jours 1800 USD Amérique du Nord, Europe, Amérique du Sud
Santos Brésil 5,1 millions 18-22 jours 2000 USD Europe, Amérique du Nord, Asie
Tanger Maroc 5,8 millions 6-10 jours 1200 USD Europe, Amérique du Nord, Amérique du Sud
Lagos Nigeria 2,2 millions 14-18 jours 1900 USD Europe, Asie, Amérique du Sud
Melbourne Australie 3,4 millions 28-32 jours 2400 USD Asie, Europe, Amérique
Rotterdam Pays-Bas 14,5 millions 0-4 jours 1000 USD Europe, Amérique du Nord, Asie
Le Havre France 3,1 millions 0-2 jours 800 USD Europe, Afrique, Asie, Amérique du Sud
Marseille France 1,7 million 1-4 jours 900 USD Europe, Afrique du Nord, Moyen-Orient, Asie

Témoignage de Jean Perri, expert en logistique maritime

« Dans le fret maritime, la maîtrise des coûts est cruciale pour rester compétitif« , explique Jean Perri, Président de SINO Sourcing. « Mais attention à ne pas sacrifier la qualité de service. C’est tout l’enjeu que de trouver le bon équilibre. »

Fort de plus de 20 ans d’expérience, Jean Perri insiste sur la compréhension de la structure des coûts : « Le fret, ce n’est pas qu’un prix au conteneur. Il faut intégrer les surcharges, les frais annexes, etc. Chaque ligne a son importance.« 

L’expert prône aussi la digitalisation : « Les outils en ligne sont incontournables pour la visibilité et l’anticipation, deux atouts majeurs pour piloter les coûts. »

Enfin, Jean Perri souligne l’importance d’une vision globale : « Optimiser le maritime, c’est bien, mais il faut raisonner sur l’ensemble de la supply chain, de bout en bout. C’est ainsi qu’on dégage les plus grandes économies et performances. »

Son mot d’ordre : « Anticipation, rigueur et innovation pour une logistique maritime performante et compétitive. »

Optimiser le chargement des
conteneurs par voie maritime

Le chargement des conteneurs est une étape clé pour réduire les coûts et sécuriser les marchandises. Voici quelques pistes pour optimiser cette opération cruciale.

FCL vs LCL : avantages et inconvénients

comparaison fcl et lcl fret maritime

Le choix entre un conteneur complet (FCL – Full Container Load) et un conteneur partagé (LCL – Less than Container Load) dépend des volumes à expédier.

Le FCL offre plus de flexibilité et de sécurité. La marchandise est chargée et scellée à l’usine, sans rupture de charge jusqu’au destinataire. Les délais sont généralement plus courts. Mais il faut avoir suffisamment de volume pour remplir un conteneur, sinon le coût unitaire s’envole.

Le LCL permet de n’expédier que quelques palettes, sans se soucier du remplissage. Les coûts sont mutualisés entre plusieurs chargeurs. En revanche, les marchandises sont groupées et dégroupées dans les ports, ce qui allonge les délais et multiplie les risques de casse et de vol.

Astuces de chargement pour maximiser l'espace

Pour optimiser le chargement d’un conteneur, quelques règles simples :

  • Privilégier les cartons et emballages standardisés, faciles à empiler et à arrimer.
  • Utiliser au maximum la hauteur du conteneur, en veillant à la stabilité.
  • Répartir les poids de manière homogène, en plaçant les charges lourdes au centre.
  • Caler et sangler les marchandises pour éviter tout mouvement pendant le transport.
  • Ne pas dépasser la charge utile maximale du conteneur (environ 28 tonnes pour un 40′).

Les différents types de conteneurs

Il existe différents types de conteneurs adaptés à chaque besoin :

Type de conteneur Particularité
Dry containers Adaptés pour les marchandises sèches et non périssables.
Reefers Conteneurs réfrigérés pour les produits nécessitant une température contrôlée.
Open top Ouverts sur le dessus pour le transport d'objets lourds ou volumineux.
Flat rack Plateaux pliables sans parois, convenant pour les charges longues ou irrégulières.
Conteneurs citernes Destinés au transport de liquides, de produits chimiques ou de vrac sec.

Côté taille, deux standards prédominent : les 20 pieds (33 m3 de volume) et les 40 pieds (67 m3). Les 40′ offrent un meilleur rapport coût/volume mais sont plus contraignants à manœuvrer. Les 20′ restent prisés pour leur facilité de manipulation dans les ports et sur les pré-acheminements routiers.

Fret maritime - Comment négocier
les meilleurs prix ?

Obtenir les tarifs les plus compétitifs est un enjeu majeur pour optimiser ses coûts de fret maritime. Voici quelques leviers à actionner pour renforcer votre pouvoir de négociation.

Mise en concurrence des transitaires et compagnies maritimes

Ne vous contentez pas des premiers devis reçus ! La mise en concurrence est la clé pour obtenir les meilleurs prix. Faites jouer la compétition en sollicitant un panel large de transitaires et de compagnies maritimes.

mise en concurrence fret maritime

Transmettez-leur vos cahiers des charges détaillés (volumes, destinations, types de marchandises…) et demandez des propositions tarifaires complètes, toutes taxes comprises. Comparez attentivement les offres reçues, poste par poste, pour identifier les plus avantageuses.

N’hésitez pas à remettre régulièrement les acteurs en concurrence, au minimum une fois par an. Cela vous permettra de bénéficier des évolutions tarifaires et d’optimiser vos coûts.

Négociation des contrats et tarifs spot

Deux options s’offrent à vous pour négocier vos tarifs maritimes :

  • les contrats annuels à taux garanti
  • les tarifs spot au meilleur prix du moment.

Les contrats vous assurent une visibilité sur le long terme et vous protègent des hausses de prix. Mais ils sont peu flexibles en cas de baisse des taux.

À l’inverse, les tarifs spot vous permettent de bénéficier immédiatement des fluctuations à la baisse. Mais ils sont plus volatils et risqués en période de hausse.

La solution ? Combiner les deux en répartissant vos volumes entre contrats et spot selon vos priorités. Faites également jouer la concurrence entre les offres pour obtenir les meilleures conditions.

Mutualisation des volumes avec d'autres importateurs

Regrouper vos volumes avec d’autres chargeurs vous permettra de mieux négocier les tarifs auprès des transporteurs. En effet, plus les quantités sont importantes, plus votre pouvoir de négociation est renforcé.

schéma fret maritime LCL

Vous pouvez mutualiser vos expéditions au sein d’un même groupe, ou avec d’autres entreprises importatrices/exportatrices sur des destinations similaires. Certains transitaires proposent d’ailleurs des services de groupage maritime à cet effet.

Autre avantage : la mutualisation vous donne accès à des capacités de transport plus importantes et plus régulières. Un atout non négligeable en période de tension sur le fret.

- Transport maritime -
Comment accélérer le transit time ?

Réduire les délais de transport est un objectif prioritaire pour de nombreuses entreprises. Voici quelques pistes pour accélérer vos expéditions maritimes sans compromettre la sécurité.

Planification en amont des expéditions maritime de marchandises

Une préparation minutieuse en amont est la clé pour éviter les retards. Anticipez au maximum vos besoins en réservant vos espaces de chargement plusieurs semaines avant la date souhaitée. Prévoyez des fenêtres de transit élargies pour absorber d’éventuels aléas.

accélérer transport maritime

Constituez les dossiers d’expédition le plus tôt possible, avec tous les documents requis (factures, certificats, licences…). Transmettez-les aux transitaires dans les délais pour faciliter les formalités.

Enfin, coordonnez parfaitement les rendez-vous de chargement/déchargement aux ports et les pré/post-acheminements terrestres pour éviter tout goulet d’étranglement. 

Choix des routes maritimes les plus directes

Privilégiez les routes maritimes les plus directes entre les ports de départ et d’arrivée. Chaque escale intermédiaire rallonge mécaniquement les délais de transit.

principales routes fret maritime

Renseignez-vous sur les services maritimes proposant des liaisons de navette directe entre vos hubs logistiques. Ces rotations permettent de gagner plusieurs jours, voire semaines, par rapport à des routes comportant de multiples escales.

Certains transitaires proposent également des solutions de transport combiné maritime/aérien sur les derniers kilomètres pour raccourcir encore les délais.

Anticipation des formalités documentaires et douanières

Les formalités administratives constituent souvent un goulot d’étranglement ralentissant les expéditions maritimes.

Pour les fluidifier, anticipez au maximum la préparation des documents requis.

fret maritime douane

Familiarisez-vous avec les réglementations en vigueur (licences, certificats, normes…) pour les pays d’origine, de transit et de destination. Constituez des dossiers d’expédition complets et sans erreur pour éviter tout blocage.

Faites également appel à des commissionnaires en douane aguerris, qui sauront piloter efficacement les procédures de dédouanement dans les ports. Leur expertise permet de gagner un temps précieux.

Checklist : les points clés d'une expédition maritime réussie

  • Réserver les espaces de chargement plusieurs semaines à l’avance
  • Préparer un dossier d’expédition complet (documents commerciaux, licences, certificats…)
  • Choisir la route maritime la plus directe entre les ports
  • Coordonner les rendez-vous de chargement/déchargement et les pré/post-acheminements
  • Anticiper les formalités douanières dans les ports de transit/arrivée
  • Suivre l’avancement de l’expédition en temps réel
  • Être réactif en cas d’aléa pour trouver des solutions alternatives
  • Analyser les éventuels retards a posteriori pour s’améliorer

Perspectives et innovations
dans le transport maritime

Le secteur du fret maritime n’échappe pas aux grandes tendances de l’innovation technologique. De nombreux projets sont en cours pour le rendre plus efficace, plus rapide et plus durable.

innovations technologiques fret maritime

Automatisation des ports et des navires

L’automatisation et la robotisation sont appelées à se généraliser dans les ports et sur les navires. L’objectif ? Fluidifier les opérations pour gagner en productivité et en compétitivité.

Dans les terminaux portuaires, des portiques et grues automatisés permettent déjà d’accélérer les mouvements de conteneurs. Des navettes autonomes acheminent les cargaisons jusqu’aux aires de stockage intelligentes où elles sont triées et empilées par des robots.

À bord des navires, l’automatisation concerne la navigation avec des systèmes de pilotage et de détection d’obstacles de plus en plus perfectionnés. Mais aussi la gestion de l’énergie, de la cargaison ou encore la maintenance prédictive. Des progrès qui permettront de réduire les coûts d’exploitation et d’optimiser les temps de transit.

Carburants alternatifs et optimisation énergétique

Gros enjeu pour le fret maritime, la transition énergétique vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre et la pollution. Plusieurs pistes sont explorées.

Tout d’abord, le GNL (gaz naturel liquéfié) se positionne comme une alternative crédible au fioul lourd, avec 25% d’émissions de CO2 en moins. De plus en plus de navires neufs en sont équipés.

Le recours aux biocarburants, à l’hydrogène ou encore à l’énergie éolienne (voire solaire) est également envisagé. En parallèle, les motorisations hybrides et l’optimisation aérodynamique des coques permettent de réduire la consommation.

À plus long terme, la propulsion électrique pourrait bien devenir la norme, à condition de résoudre les défis de stockage d’énergie et d’autonomie.

Blockchain et smart contracts pour fluidifier les échanges

La blockchain, ou chaîne de blocs, est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée et décentralisée. Son application au transport maritime pourrait révolutionner les échanges de données.

Tous les acteurs d’une même chaîne logistique (chargeurs, transporteurs, douanes…) auraient ainsi accès à une source unique d’informations fiables et infalsifiables sur le statut des marchandises.

Les documents d’expédition pourraient être dématérialisés sous forme de smart contracts, ou contrats intelligents, automatisant de nombreuses procédures administratives.

En fluidifiant la circulation de l’information de bout en bout, la blockchain permettrait de gagner un temps précieux, d’éviter les erreurs et les litiges coûteux. Un gage d’efficacité pour rendre le fret maritime plus compétitif.

Questions fréquentes
sur le transport maritime 

Le fret maritime présente de nombreux avantages qui en font le mode de transport privilégié pour le commerce international. Tout d’abord, c’est le moyen le plus économique pour transporter de gros volumes sur de longues distances, avec un coût jusqu’à 6 fois inférieur à celui du fret aérien. 

De plus les navires utilisés pour le transport maritime, offrent une grande capacité et flexibilité. Ils permettent ainsi d’expédier efficacement tout type de marchandise, des plus petits colis aux cargaisons les plus volumineuses et lourdes.

Le fret maritime est aussi considéré comme l’un des transports les plus sûrs et les plus respectueux de l’environnement. Les conteneurs scellés et les procédures strictes garantissent la sécurité des marchandises, même dangereuses.

Enfin, en transportant plus de marchandises par trajet, les navires ont une empreinte carbone par tonne bien inférieure aux autres modes de transport. Tous ces avantages combinés font donc du fret maritime un pilier essentiel des échanges mondiaux.

Le calcul du coût du fret maritime peut sembler complexe de prime abord, mais suit en réalité quelques principes de base. Le tarif est généralement exprimé au poids ou au volume de la marchandise, selon la formule la plus avantageuse pour le transporteur (tonnes métriques ou mètres cubes).

Plusieurs éléments composent le coût total : le fret de base déterminé par la compagnie maritime, les surestaries portuaires (temps de chargement/déchargement dans un port), les frais de manutention et de transit terrestre, les assurances marchandises, etc. Des surcharges variables s’ajoutent également selon la destination, le type de conteneur, le niveau de remplissage, les taxes locales, etc.

Pour obtenir un devis précis, il est recommandé de faire appel à un transitaire maritime expérimenté. Celui-ci pourra chiffrer tous les postes de coûts en fonction de vos spécificités, vous permettant de comparer les offres des différents armateurs et d’optimiser votre budget transport.

Il n’existe pas de tarif unique pour le fret maritime, les coûts variant grandement selon de multiples facteurs. Cependant, nous pouvons vous donner des ordres de grandeur indicatifs.

Pour une expédition en conteneur 20 pieds depuis la Chine vers l’Europe, comptez entre 2000 et 4000 dollars selon les périodes. Un conteneur 40 pieds revient généralement entre 3500 et 6500 dollars sur cette route.

Pour le transport de marchandises en vrac (céréales, minerais, etc.), les tarifs s’expriment plutôt en dollars par tonne métrique. Ils fluctuent actuellement entre 20 et 50 dollars la tonne selon les trajets.

Au final, le fret maritime reste nettement moins cher que le transport aérien, mais ses coûts sont très volatils. Ils dépendent de l’offre et la demande, de la conjoncture économique, du prix du carburant, etc. D’où l’importance d’anticiper et de bien négocier ses contrats.

 

Ces dernières années, les coûts du fret maritime ont connu une envolée sans précédent, sous l’effet de plusieurs facteurs conjoncturels et structurels.

Tout d’abord, la reprise économique post-Covid a entraîné une forte demande de transport maritime, alors que l’offre de capacités navales était contrainte par les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales. Ce déséquilibre offre/demande a fait grimper les taux de fret.

Parallèlement, la guerre en Ukraine a en partie provoqué une flambée des cours du pétrole, ce qui a grandement impacté le fret maritime. La pénurie de main-d’œuvre dans les ports a également alourdi la facture pour les armateurs. Ces surcoûts ont ainsi été répercutés sur le transport.

Enfin, les investissements nécessaires pour la transition énergétique et environnementale du secteur maritime se traduisent aussi par une hausse des tarifs. Si ces facteurs persistent, les prix du fret maritime resteront élevés dans les années à venir.

De nombreux aléas peuvent ralentir le transport maritime et allonger les délais de livraison. Le principal facteur de retard est congestion dans les ports d’escale, qui est due à un manque d’infrastructures ou de personnel pour traiter les flux. Les conditions météorologiques défavorables comme les tempêtes peuvent aussi ralentir ou immobiliser les navires pendant plusieurs jours.

Les problèmes techniques, les grèves des dockers ou encore les blocages géopolitiques sur certaines routes maritimes sont également sources de perturbations majeures. Enfin, les formalités douanières complexes peuvent considérablement retarder le dédouanement des marchandises.

Pour limiter ces risques, il est essentiel d’anticiper au maximum les expéditions, de bien préparer la documentation requise, de suivre en temps réel l’avancement des cargaisons et de disposer de plans d’urgence. Faire appel à un transitaire maritime fiable et réactif permet aussi de mieux gérer les imprévus.

Le choix entre un transport maritime FCL (Full Container Load) ou LCL (Less than Container Load) dépend principalement du volume de marchandises à expédier.

Le FCL, où l’on réserve un conteneur complet, est la solution idéale pour de gros volumes (plus de 15m3 ou 10 tonnes). Ses avantages sont la sécurité et l’intégrité de la cargaison, une meilleure traçabilité et des délais de transit plus courts.

À l’inverse, le LCL convient mieux pour de petits volumes ne justifiant pas la location d’un conteneur entier. La marchandise est regroupée avec d’autres expéditions, ce qui permet de réduire les coûts. Mais les délais sont généralement plus longs et les risques de dommages accrus.

Au final, le FCL offre plus de souplesse et de fiabilité pour un coût supérieur. Le LCL reste intéressant pour les petits volumes, à condition d’accepter certains compromis sur les délais et la sécurité.

Pour effectuer une expédition maritime internationale dans les règles, il est indispensable de préparer un ensemble de documents réglementaires et logistiques. Voici la liste :

  • La facture commerciale détaillant la marchandise, son poids, sa valeur, etc.
  • Le connaissement (bill of lading) qui est le contrat de transport maritime
  • La liste de colisage (packing list) décrivant le contenu de chaque colis
  • Les certificats d’origine pour bénéficier d’accords commerciaux préférentiels
  • Les licences d’exportation/importation selon la nature des produits
  • Les certificats sanitaires ou phytosanitaires pour les produits réglementés
  • Les documents douaniers du pays de destination (déclaration, factures acquittées…)

Cette liasse documentaire nécessite une préparation minutieuse en amont. Tout manquement peut entraîner des retards et des pénalités coûteuses. De nombreux transitaires proposent des services de gestion documentaire pour sécuriser ces formalités.

Les principales routes maritimes mondiales sont jalonnées de ports d’escale stratégiques, véritables plaques tournantes du commerce international. En voici quelques-uns parmi les plus importants :

  • Singapour, hub incontournable en Asie du Sud-Est sur la route entre l’Océan Indien et la mer de Chine.
  • Rotterdam aux Pays-Bas, premier port d’Europe et porte d’entrée vers le vieux continent.
  • Dubaï aux Émirats Arabes Unis, plateforme logistique clé entre l’Asie et l’Europe.
  • Les ports chinois de Shanghai, Shenzhen et Ningbo, par où transite l’essentiel des exportations chinoises
  • Au Panama, le canal éponyme et ses ports d’entrée relient l’Atlantique au Pacifique.
  • Sur la côte ouest américaine, les ports de Los Angeles et Long Beach drainent d’immenses volumes à destination des États-Unis.
  • Pour la France, il faudra se tourner du côté du Havre ou de Fos sur Mer (Marseille)

La maîtrise de ces noeuds logistiques mondiaux est stratégique pour fluidifier les échanges maritimes.

Les scooters électriques présentent plusieurs inconvénients. Leur autonomie est souvent limitée (40-150km) comparée aux scooters à essence, ce qui peut poser problème pour de longs trajets. Le temps de recharge peut être long (2 à 8h), nécessitant une planification préalable.

Les coûts d’achat sont plus élevés, bien que compensés à long terme par des coûts d’exploitation plus faibles. La disponibilité et l’accessibilité des points de recharge restent un défi dans certaines régions. Enfin, on peut noter une certaine dangerosité liée au silence du moteur (risque accru d’accident avec les piétons).

Les entreprises qui transportent pour la première fois par voie maritime, font souvent les mêmes erreurs.

Tout d’abord, elles sous-estiment la complexité administrative et réglementaire. La moindre erreur dans les documents de transport ou de douane peut immobiliser la marchandise et entraîner des pénalités salées.

Ensuite, elles n’évaluent pas leurs besoins logistiques en amont. C’est crucial car un mauvais choix de conteneur, d’incoterm ou de mode de transport peut faire exploser les coûts.

Enfin, elles négligent la protection des marchandises et pensent ne pas avoir besoin d’assurances pour se prémunir contre les dommages, pertes ou vols éventuels durant le transit.

Faire appel à un transitaire maritime compétent et fiable reste la meilleure option pour sécuriser sa première expédition et éviter les déconvenues.

 

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